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vendredi 27 novembre 2015

Le jour où on a oublié maman sur le bord de la route...ou Les glaciers du Perito Moreno



Allez, encore une frontière pour repasser en Argentine, mais celle-ci, nous nous en souviendrons particulièrement: 2h30 pour la passer , que de monde, que de monde...
Le gars étant totalement dépassé, pas de contrôle pour la nourriture bien que nous en ayons déclarée, pas de papier délivré pour le camping-car, ce qui nous posera des problèmes pour la prochaine frontière, et pas d'enregistrement sur ordi de notre passage. Aie, Aie, Aie...
Avant passage de douane, atelier de cuisine collectif. Tu peux effectivement passer des légumes cuisinés (chez nous, légumes découpés en vu de faire une salade = légumes cuisinés!) mais tu ne peux pas passer ton choux rouge tout entier. Qu'à cela ne tienne, nous avons trois enfants qui savent parfaitement découpés des légumes pendant que nous roulons ou pas...

Après une brève halte à El Calafate, qui finalement nous est apparu comme la ville touristique par excellence et passage obligé pour aller au glacier du Perito Moreno, nous en repartons tardivement et arrivons vers minuit sur notre très attractif lieu de bivouac, à savoir le parking interdit du Perito Moreno.
Je n'ose plus dire pourquoi? Si, allez, j'ose...
Mais pour être les premiers des premiers à visiter sans autres touristes que nous-même le Perito Moreno... je crois que cela s’appelle le comique de répétition... mais je ne sais plus si ça me fait rire!

A nouveau, cela valait quand même le coup et puis il va falloir que je m'y habitue parce que Ben ne va pas changer... Abi nous raconte ici tout ce qu'elle a appris des glaciers... avec plein de vidéos.



Superbe glacier dont des énormes pans se décollent et qui font un bruits assez extraordinaire lorsque cela se produit.






Nous y avons passé la journée, à le contempler des différents points de vue, changer de couleur selon la journée, sous une superbe journée ensoleillée.

En fin de journée et avant de repartir, nous attendions notre dernier bloc de glace s’effondrant. Nous avons été gâté, et nous étions à crier tellement nous étions content de l'avoir vu et entendu...


Enfin, et je n'ai aucune photo pour corroborer mes dires, mais j'ai bel et bien été oublié lors d'un arrêt dans une station service. Il ne faisait pas les fiers en revenant me chercher et n'ont tout de même pas osé sortir l'appareil photo... de peur de ma réaction?

Et pas qu'un peu oublié, à croire que je ne sers à rien dans cette casa rodante, puisqu'il leur a fallu une petite demie-heure pour se rendre compte que je n'étais pas avec eux. Mes deux hommes préférés à l'avant, l'un dans ses jeux, l'autre attentif à sa route, et les deux filles dormant à l'arrière, j'ai vu repartir la casa, sans moi, de la station service. J'ai couru après elle, les ai appelé mais sans succès. J'ai espéré le réveil de mes filles qui n'a eu lieu qu'une demie-heure après leur départ, Philomène demandant: "Elle est où la mujer?" (elle adore l'espagnol mais quelque fois ça donne dans l'approximatif...)
"Comment ça elle est où la mujer? Mais elle est derrière la mujer...??"
Après vérification des toilettes, des lits, et puis c'est à peu près tous les lieux possibles où j'aurai pu me cacher pour faire une bonne blague, demi tour sur les chapeaux de roue...

Elle était là la mujer, à attendre sagement sur le bord de la route, se demandant quand une de mes filles allait enfin se réveiller. Finalement, je n'ai attendu qu'une petite heure... et je ne faisais même pas la tête tellement j'étais estomaquée qu'on ait pu ainsi m'oublier!



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