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lundi 28 septembre 2015

Yiaaaahhh, on a récupéré le camping car.

Et ce n'était pas une mince affaire...

Nous avions rendez-vous à Zarate, 80 km de Buenos Aires, à 10 h avec la douane…
Un peu stressé et inquiet de l’état dans lequel nous allions retrouver notre CC et son contenu, départ  donc à 7 h 30 de  Buenos Aires. Julien nous accompagne jusqu’à l’arrêt de bus théorique Nous n’avons jamais  réussi réellement à identifier ce fameux arrêt de bus. Nous nous sommes donc chariés 100 kilos de bagages en faisant quelques allers retours sur le boulevard à chercher un grand bus blanc avec un dessin de rose , un numéro 194 (mais attention pas sur les cotés, sinon ce n’est pas le bon bus) avec l’indication Zarate ( c’est à peu près le seul truc logique de cette recherche) et héler ce fameux bus qui passe à toute berzingue sur la voie de gauche d’une cinq voies…
Bien, bien, bien, c'est pas gagné tout ça...
Après avoir raté certainement un ou deux bus et avoir mis trois quart d’heure à réussir à en prendre un, le BON,  the ONE, YES,  on a fini par arriver à l’heure pour notre rendez vous à la douane.
Ceci dit, au final cela ne s’est pas avéré très utile, Natalia, qui devait nous recevoir était absente!
« Hola, me chamo Alejandro, Bén-oïîîît ? »
et là, tout parait très compliqué dès le début. Toutes les demies-heures, nous devions avoir notre camping car une demie-heure plus tard.
Après 7 heures d’attente, oui 7 heures dans un algeco minuscule et sale, qui fait bar, toilettes, restaurant, salle d’attente ( repas plus que douteux ) où tout le monde s’entasse, sans avoir accès au Camping car, Bén-oïïït a enfin été appelé avec notre compagnon d’infortune (un suisse récupérant son véhicule également)

Les enfants  n’en pouvaient plus et en ont pleurer de voir notre camping car de loin arriver…
Il était PLEIN, en parfait état, les scellés n’avaient pas été touchés.

En fin d’après midi, je me suis permis de demander pourquoi  tout ce temps à Alejandro qui nous a répondu très simplement que c’était « el systema » d’Argentine!!!


Et bien maintenant qu’il va bientôt faire nuit, nous n’avons plus qu’à chercher un lieu pour nous poser et dormir. Nous avons lu partout qu’il fallait trouver un lieu avant la nuit tombée, ça commence bien pour cette première nuit!
Je ne faisais donc pas la fière quand nous nous sommes retrouvés au milieu d’un bidonville à 21 h 30. Il fait très très nuit à 21 h 30. Si, si, je vous assure, j’ai récité 3 chapelets, de toute façon, je ne pouvais plus parler tellement j'étais inquiète. Et non, je n'exagère pas, c'était un bidonville avec chemin de terre bosselé.  Ben était très décontracté, à me rassurer… et il avait bien raison puisqu'au bout d'un petit km, nous avons fait demi tour, pour retraverser cet endroit charmant et repartir tranquillement à la recherche d'un lieu pour dormir. Todo va bene, pas de panique.

Petit rajout de Ben sur ma narration: La nuit a donc été plutôt courte et entrecoupée de réveil à chaque passage de voiture, puisqu'Anne So, à chaque fois me demandait de regarder dehors si tout allait bien!  Finalement la boulangerie en face de laquelle nous étions garés a ouvert ses portes vers 7 h et là il y avait trop de monde pour Anne-So, Nous avons donc dû décoller.







Edit du 13 octobre: Après avoir rencontré des camping caristes sur la route, nous avons finalement eu de la chance, certains ont dû attendre 3 jours pour récupérer le leur! 

1 commentaire:

  1. Trois chapelets ?
    Oula... Attention, Anne-Sophie : ne perds pas ton cap !! ;-)
    Fon bon, en même temps, c'est pas dramatique non plus.
    J'espère que tu en as conclu que le chapelet permettait de passer une nuit calme et tranquille...

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