Nous arrivons dans un petit village à l’ambiance familiale. C’est la
fin d’après midi mais c’est le WE, tout le monde est sorti, il fait beau,
on boit le mate dans la rue. Nous croisons un couple parlant français! et qui
nous invite à nous garer non loin d’eux, il y a la WIFI.
Enfin, WIFI c’est une façon de parler, cela ressemble plus au débit des années 2000 en France quand vous deviez choisir entre internet et le téléphone.
Jacques et Martine sont en fin de boucle. Cela fait deux ans qu’ils sont sur la route. Ils ont pris du temps avec nous et cela nous a permis d’avoir pas mal de bons tuyaux, les applications indispensable, les bons plans pour l’eau, le gaz, les coins sympa ou dormir. Et surtout, l’Atlas des routes de l’Amérique du Sud (le fameux Atlas de rutas qu'il faut absooolument avoir, paraît-il!). Un grand merci à eux deux. Nous avons de plus partagé une éclipse de lune ensemble.
Le lendemain Samedi, école le matin, nous avons du retard, il faut
bosser, c’est fini les vacances. L’après midi, visite de San Antonio,
passage à l’office du tourisme. Il y avait beaucoup de monde dans la
rue, des spectacles, des danses folkloriques.
San Antonio est une escale importante pour la coutellerie mondiale. Ce
village est réputé pour ses confections traditionnels de poncho, de
couteaux et d’orfèvrerie. Nous avons bien bavé devant les couteaux avec
Mathurin tandis que les filles elles se préoccupaient de bibelots et
autres objets.
En passant devant l’église, on entre et là c’est la grande préparation
pour la « misa de domingo ». Nous nous renseignons et la messe est dans
15 minutes. Nous reviendrons mais nous voulons finir notre visite, nous
avons commencé notre recherche pour une poubelle et ce n’est pas une
mince affaire. Il la faut petite pour ne pas encombrer notre 6m2 mais il
faut aussi qu’elle soit assez grosse pour qu’on ne la vide pas
toujours. Mais pas trop pour qu’il n’y ait pas d’odeur. Vous l’avez
compris, le débat n’est pas encore fini même si on sait bien qui aura le
dernier mot…
Après une messe à laquelle nous n'avons pas tout compris, il faut bien l'avoué. Mais l'essentiel n'est pas là!!! C’est empañadas, spécialité d’Amérique Latine dont nous
abusons depuis notre début d’itinérance. L’empañadas est de la pâte
feuilletée avec au milieu de la carne, du jamon y queso ou de la
verduras. Finalement après avoir cherché nous nous rabattons sur des
hamburgers Argentins qui sont secs, froids et globalement pas terribles mais
qui nous économise un repas.
Dimanche, nous voulons allez faire du cheval. On nous a dit que ce
serait facile mais en fait cela demande quand même de chercher un peu et de passer des coup fil
en Espagnol. Et en plus il pleut. On se rabat sur le musée du Gaucho (museo Gauchesco) ou
Mathurin et Philomène nous aurons permis d’appréhender au pas de course
les galeries de tableaux et d’objets diverses.
Heureusement, il y avait des canons et nous avons pu jouer à la guerre!
Il va chercher ses chevaux, les selles et nous ferons deux
tours de champs. Oui, 2 tours mais le champs est grand.
Heureusement, le
soleil se couche et nous pourrons faire les gauchos en rentrant le
troupeau de vache. Mathurin s’y croit. Le soleil couchant, les vaches,
les chevaux c’est magique.
Super sympa !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire